9h, 10h*, 11h, 12h* et 18h30
18h30 (samedi)
* Messes à la crypte. Ces messes n'ont lieu que s'il y a école le lundi qui suit.
lundi : 9h et 19h
du mardi au vendredi : 9h, 12h15* et 19h
samedi : 9h et 12h15*
*Les messes de 12h15 sont interrompues pendant les vacances scolaires.
Adoration Eucharistique
Dans l'église :
Dans l'oratoire :
Laudes
L’adoration Eucharistique et les Laudes sont interrompues pendant les vacances scolaires
Ouverture de l’église
de 7h à 21h le mardi
de 7h à 20h du mercredi au vendredi
de 8h à 20h du samedi au lundi et tous les jours des vacances scolaires
Permanence d’accueil par un prêtre
mardi de 17h* à 18h45 et de 19h30 à 21h**
mercredi à vendredi de 17h* à 18h45
samedi de 11h à 12h** et de 17h à 18h (à gauche dans l’église).
*18h pendant les vacances scolaires
** cette plage d'accueil est suspendue pendant les vacances scolaires
Accueil par un laïc
lundi à vendredi de 9h à 12h15 et de 15h à 19h.
samedi de 10h à 12h.
Pendant les vacances scolaires : du lundi au vendredi de 10h à 12h.
27 rue d’Armaillé
75017 Paris
Tel : 01 73 73 95 00
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Rien ne peut les faire taire
Luc a écrit deux évangiles, ou plutôt un seul en deux parties : les Actes des apôtres, que le temps Pascal nous donne chaque année la joie de redécouvrir, pourraient aussi bien s’intituler : « Évangile de l’Église ». Une Église naissante et bariolée qui ressemble encore fort peu à celle que nous connaissons. Quel rapport entre la communauté judéo chrétienne de Jérusalem, dont la piété fait l’admiration des pharisiens et les turbulents chrétiens de Corinthe, ouverts à toutes les influences ? Les dissemblances étaient frappantes d’une ville à l’autre. C’est pourtant le même « corps du Christ » ecclésial que l’on voit grandir au fil des pages, malgré les persécutions, ou plutôt grâce à elles.
Car Jésus n’avait pas menti sur les souffrances qui attendaient les messagers de la Bonne nouvelle. Mais ce cinquième Évangile témoigne de la force de vie se manifestant à travers ces mêmes épreuves sans parvenir à décourager les adeptes de cette micro-société qu’on finira par appeler les chrétiens (à Antioche).
Il témoigne en particulier de la force du « Logos », la Parole, terme qui revient 330 fois dans le Nouveau Testament et dont les Actes contiennent un cinquième des occurrences. On veut réduire les Apôtres au silence ? Voilà que la terre tremble et que leur cachot s’ouvre. Bientôt ils sont à nouveau par les rues proclamant la résurrection. Rien ne peut les faire taire.
Dire ce que nous croyons, dire ce qui nous fait vivre, voilà notre tâche de prophète – nous le sommes tous par notre baptême. Cette parole est attendue par le monde, par la génération qui vient, par celle qui se prépare à partir et par ceux qui tournent les yeux vers les chrétiens pour trouver un sens à ce qui semble ne pas en avoir.
Père Matthieu de LAUBIER, vicaire
Pour aller plus loin, lire « Un admirable christianisme » de Daniel Marguerat, éditions Cabédita, 2013. Passionnant et à la portée de tous.
Saint-Ferdinand en Bretagne
Du 5 au 9 mai, une quarantaine de paroissiens a pérégriné à la découverte de la Bretagne chrétienne. Cette région a été évangélisée, vraisemblablement comme le reste de la Gaule, par les légions romaines venues de l’Est, mais aussi par les moines d’origine galloise. Nous avons parcouru les enclos paroissiaux situés entre la baie de Morlaix et Brest. Parmi eux, nous pouvons citer La Martyre, Saint Thégonnec, Guimiliau, Saint-Maurice… Ce fut une belle découverte pour la plupart d’entre nous. En effet, splendides ouvrages érigés entre le 15è et le 17è siècles, ils rassemblent généralement une église, un calvaire, un ossuaire… le tout entouré de murs. L’austérité extérieure contraste avec la florescence baroque de l’intérieur. Ces monuments s’inscrivent dans le contexte de la Réforme catholique, insistant tout particulièrement sur le culte de l’Eucharistie et celui des saints.
Avec Sainte-Anne d’Auray, si nous ne changeons pas d’époque, les apparitions de sainte Anne et la découverte de sa statue datent de 1625, nous changeons néanmoins d’espace géographique en gagnant le grand sud de la Bretagne, avec quelques degrés de plus ! Le recteur nous a rappelé les quatre piliers du message de sainte Anne : une femme enracinée dans l’Écriture, la source rappelant notre baptême, la pierre vivante et la lumière du Christ ressuscité, nous invitant ainsi à demeurer missionnaires.
Ces pèlerinages en France ou à l’étranger, s’inscrivent dans une tradition paroissiale déjà ancienne. Au-delà des découvertes artistiques et spirituelles, qui nous ont conduits en Bourgogne avec saint Bernard, en Auvergne et Occitanie avec les Vierges noires, en Provence avec les saintes Maries de la mer et à Lyon avec saint Irénée, en Haute Savoie avec saint François de Sales, ils sont l’occasion d’une vraie fraternité paroissiale.
Et je m’en réjouis.
Père Stanislas LEMERLE, curé